Thérapie corporelle à Tours (37)

Déontologie de la profession

Roghe Psychothérapeute : séance de psychothérapie à Tours (37)

Le thérapeute doit respecter une éthique, à savoir en particulier qu'il est au service de l'homme et non au sien, et qu'il en réfère à un miroir au sein d'une école dont il fait partie (supervision). Aucun ordre professionnel, aucun syndicat, aucune association ne peuvent avoir l'illusion d'imposer ses règles éthiques et ses concepts à ses adhérents et encore moins aux autres. Seuls, une formation bien menée, dans un cadre où l'implication personnelle peut se faire d'elle-même, une thérapie personnelle et un lieu de supervision seront les garants nécessaires pour des soignants qui se veulent thérapeutes.

Déontologie de la profession

La déontologie est nécessaire en premier lieu pour assurer le respect des droits, de l’intégrité psychologique et physique et de la dignité des patients ou clients (toute personne, tout groupe, toute organisation ou groupement social que le thérapeute guide ou traite dans le cadre de son exercice).

Le thérapeute titulaire doit respecter le code déontologie suivant :

1 – Le thérapeute titulaire doit avoir suivi une formation professionnelle approfondie, théorique et pratique, lui permettant d’exercer son art et surtout (ce qui n’est pas le cas en règle général des médecins et des universitaires) et surtout doit être lui-même passé par un processus psychothérapeutique approfondi.
2 – Le thérapeute titulaire doit être inscrit dans des écoles qui proposent des formations continues, mais surtout le thérapeute titulaire doit être suivi par ses pairs grâce à des séances de supervision individuelles et/ou de groupe, ce qui garantit la qualité de sa pratique et de son savoir-faire.
3 – Le thérapeute titulaire ne se soumet à aucune exigence institutionnelle ou étatique contraire à son éthique et à sa conscience. Il respecte les croyances religieuses, politiques et philosophiques de ses patients. Il n'utilise aucune pratique qui puisse mettre en danger leur liberté et leur intégrité. Il se doit de garder son indépendance et ses éthiques professionnelles quel que soit le milieu où il exerce.

4 – Le thérapeute titulaire s’engage à respecter le secret professionnel qui s'étend à tout ce qu'il a vu, entendu ou compris au cours de sa pratique ; en particulier, un thérapeute est soumis au secret professionnel en ce qui concerne tout ce qu’un de ses patients aurait fait dans le passé. Le thérapeute titulaire doit aussi assurer l’anonymat des personnes qui sont dans sa consultation ou qui l’ont consulté. Dans tous les cas, le secret professionnel et la garantie de l’anonymat doivent être respectés. Ainsi, le thérapeute titulaire ne doit jamais donner d’information concernant ses patients, ni même indiquer d’une façon ou d’une autre le nom des patients qui le consultent. À ce titre, notre fédération comme d’autres syndicats conseillent aux thérapeutes titulaires de ne pas avoir de fichier clientèle ou de dossier mentionnant le nom des patients qui le consultent.

Le Secret Professionnel et la Règle de l’Anonymat ne doivent jamais être rompus. Dans le cas où un juge d’instruction demanderait la levée du secret professionnel, nous conseillons au thérapeute titulaire d’être accompagné d’un avocat. Le thérapeute titulaire est en droit de refuser de prendre des patients et ce plus particulièrement dans le cadre de l’obligation de soins.

5 – Information sur son exercice : le thérapeute titulaire doit afficher dans sa salle d’attente ses titres et diplômes, son mode d’exercice et les règles qui régissent les séances, la durée des séances, ses tarifs (chaque thérapeute fixe lui-même ses honoraires en conscience) et l’ensemble des renseignements administratifs, légaux et fiscaux, obligatoires. Toute information destinée au public (articles, publications, émissions radio ou télédiffusées, enseignes, publicités, conférences, documents pédagogiques, etc.) engage le thérapeute titulaire et non la fédération ou l’ordre national.

Même si notre fédération et l’ordre national invitent les thérapeutes titulaires à être vigilants quant à leurs interventions publiques, il n’est pas dans leurs attributions de juger des interventions publiques d’un thérapeute. Nos organismes respecteront toujours la liberté de pensée et d’opinion surtout quand elles s’inscrivent dans le projet de défendre « la liberté de choix thérapeutique ».

Obligations du thérapeute titulaire

A - Le thérapeute titulaire doit apprendre à repérer, évaluer et mesurer les risques encourus par tous les patients de faire une complication médicale ou de décompenser sur les modes psychiatriques, conflictuels, névrotiques ou psychotiques alors qu'ils sont engagés dans divers types de prise en charge thérapeutique. Il doit connaître les mesures à prendre à l'occasion de tels incidents, qu'il les résolve lui-même ou qu'il sache en référer à ses formateurs ou à d’autres professionnels. Ainsi, le thérapeute titulaire s’engage à donner à son patient personnellement les meilleurs soins. S’il l’estime nécessaire et utile, le thérapeute titulaire peut faire appel à la collaboration d’un tiers.

Conscient de la spécificité de la psychothérapie, de celle de la médecine et de celle de la psychiatrie, le thérapeute titulaire doit savoir conseiller à son patient de consulter son médecin ou tout autre spécialiste (gynécologue, urologue, dermatologue, psychiatre...).

B – Le thérapeute titulaire respecte la règle d’abstinence sexuelle, il s'abstient donc de toute relation sexuelle avec ses patient(e)s, le thérapeute titulaire s’engage aussi à respecter les règles de non-passage à l'acte violent (psychologique, physique et/ou financier), le thérapeute titulaire s’engage à respecter l'individu dans son intégrité et ses valeurs propres, mais aussi dans ses croyances religieuses, politiques et philosophiques. Cependant, dans le cadre du processus thérapeutique, le thérapeute titulaire se doit d'attirer l'attention du patient, lors de la première séance, sur sa responsabilité propre et sur la nécessité d'une coopération active et permanente de ce dernier dans le processus thérapeutique, comme sur le fait que la thérapie a pour fonction de remettre en cause les modèles, les représentations et les croyances qui participent de son trouble. Le thérapeute titulaire n’impose pas d’autres modèles, mais est là pour aider ses patients à découvrir ceux qui pourraient mieux lui convenir.

7 – Appel à un tiers : A cet effet, et si le thérapeute titulaire l'estime utile, il peut conseiller à son patient de consulter des médecins spécialisés et/ou des psychologues cliniciens voire lui indiquer un autre thérapeute utilisant une méthode différente qui pourrait présenter un bon complément pour le travail engagé.

8 – Pour les thérapeutes titulaires proposant des groupes de thérapie à leurs patients les règles énoncées ci-dessus s’appliquent tant entre les thérapeutes et leurs patients qu’entre les patients eux-mêmes (non-passage à l’acte sexuel, non-passage à l’acte violent, respect de croyances et des valeurs de l’individu, respect du secret professionnel). Quand les thérapeutes travaillent à plusieurs les informations concernant les patients ne peuvent être partagées entre les thérapeutes que si et seulement si le patient a donné son accord, de même, le thérapeute ne peut pas ramener en groupe des informations concernant son patient sans son accord préalable.

9 – Déontologie : La fédération et l’ordre national ne sont pas (comme certaines fédérations et/ou comme certains syndicats, comme l’ordre des médecins, l’ordre des pharmaciens, l’ordre des avocats) des organismes qui pourraient s’arroger le droit de juger les thérapeutes titulaires de la fédération et/ou de l’ordre national des sexologues.

Nos organismes sont là pour aider les patient(e)s dans ce qui pourrait être de la recherche de leurs droits légitimes. Notre fédération et l’ordre national des sexologues considèrent que seule la « justice républicaine » et les tribunaux compétents en la matière sont aptes à juger un thérapeute titulaire qui aurait pu commettre une action non conforme au code de déontologie, mais aussi au code de procédure pénal. Ainsi, un thérapeute titulaire ne serait exclu de la fédération et/ou de l’ordre national des sexologues que si et uniquement si un jugement considéré comme définitif amenait la preuve de la faute déontologique grave commise par le membre titulaire. Dans tous les cas, la présomption d’innocence est de règle.

10 – Le code de déontologie des thérapeutes titulaires est public et peut être affiché dans les salles d’attente des thérapeutes. Le thérapeute titulaire fait respecter le présent code par les thérapeutes et/ou stagiaires qui pourraient être amenés à travailler avec lui.